Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !
Vous l’avez reconnu, c’est Charles Baudelaire qui parle de voyage.
Sa vision du voyageur m’a transportée. M’est revenu alors en tête ce proverbe chinois que j’aimerais partager avec vous : « le vrai voyageur ne sait pas où il va ».
Vous pourrez lire la suite de cet article ici.
D’autres extraits de poèmes et citations si trouvent dans la rubrique Un thé léger.