Le titre en français est parfois traduit par « La promenade au phare », ou simplement « Le phare ». Que puis-je dire ? Lorsque l’on se trouve en contact avec une telle beauté, une telle excellence dans l’art de l’écriture et de l’évocation de la vie qui un instant se laisse saisir pour s’évaporer l’instant d’après et laisser place à tant d’émotion, d’interrogations, de doutes magistralement peints, on ne peut que se taire et se perdre dans de longs soupirs interminables synonymes de « Ah comme c’est beau, sublime, délicieux, magnifique… ».
Voici indéniablement un classique éternel, et un chef d’œuvre. Je comprends pourquoi notre précieuse Ms. Woolf a obtenu sa Pléiade (édition relativement récente chez Gallimard ). On dit d’elle qu’elle a une écriture aérienne. Il est vrai que l’écrivaine donne des ailes à son lecteur et le transforme, le temps de la lecture en phénix qui découvre la vie chez les hommes et se laisse prendre dans des courants ascendants et descendants…
PROMENADE VERS LE PHARE
(To the lighthouse)
Virginia Woolf
1ere édition 1927