Notre club de lecture se déroulait en même temps que la semaine de la critique du film en mai. Bon nombre de lecteurs faisant partie du club sont aussi de grand cinéphiles. Et en effet vous êtes passés nous voir les uns après les autres pour nous dire bonjour et nous dire que vous vous rendiez à la cinémathèque ! Nous pensions donc tenir le club de lecture à trois ou quatre comme cela nous était coutumier il y a deux ans. Mais non, nombre d’habitués nous ont rejoint finalement. Nous avons commencé en retard mais avec un joli groupe !
Comme toujours Yassi a commencé par parcourir l’actualité littéraire. Elle souhaitait nous entretenir des Rencontres Iconiques & Littéraires de Porto-Vecchio, de l’annonce du lauréat du Man Booker International 2018 et bien entendu de Philip Roth.
Et c’est par Philip Roth que nous avons commencé. L’écrivain américain nous a quitté le 23 mai dernier. Après avoir écrit et publié pendant plus d’un demi-siècle, traduit en toutes les langues et dans tous les pays, il s’était retiré de sa vie d’écrivain en 2011, conformément à l’annonce qu’il avait faite. Yassi nous a restitué les grands traits qui caractérisaient l’écrivain et ses romans pour avoir écouté ces derniers jours plusieurs émissions où les spécialistes français ayant participé au volume de la Pléiade (sorti en 2016 qui lui est consacré) intervenaient. En résumé on pourrait dire que suite à la publication de son roman « Portnoy et son complexe » (1969) Philip Roth a fait l’objet d’une telle polémique aux Etats-Unis que cela a marqué la suite de son parcours. Il a mené une réflexion profonde sur ce que voulait dire « écrire de la fiction », se demandant « Qu’est-ce qu’être écrivain? ». Il serait parvenu à la conclusion qu’écrire de la fiction comprenait le risque de devenir fiction soi-même, puisque les frontières s’effacent… l’écrivain devient un homme public malgré lui et simultanément son regard devient narratif, sur lui-même et sur ses personnages. C’est ainsi que l’homme et l’écrivain ont décidé de n’en avoir que faire du « politiquement correct » et de foncer encore et plus le trait sur la bouffonnerie de la vie, au sens Shakespearien (irrévérence poétique). Ce n’est pas anodin que dans un grand nombre de ses romans apparaisse le personnage Nathan Zuckerman, écrivain qui mène l’enquête pour dénouer la vérité, faire tomber les voiles et les masques tant des hommes que de la société américaine. Zuckerman est en quelque sorte son alter-ego. Ainsi Philip Roth porte un regard narratif sur lui-même, qui porte un regard narratif sur la société des hommes, leurs mensonges et leurs secrets. Dans tous les cas, d’après les intervenants de ces émissions radiophoniques les mots de Deleuze s’appliquaient parfaitement au travail de Philip Roth : « On n’écrit pas pour se raconter mais pour devenir autre chose. »
Avant de nous transmettre quelques citations tirées des oeuvres de Philip Roth Yassi nous a parlé d’un article publié la veille dans le magazine américain le New Yorker, écrit par l’écrivaine Zadie Smith sur Roth. Vous pourrez trouver en fin de ce compte-rendu un lien vers l’article traduit en français par Yassi, mais voici l’extrait qui avait attiré son attention et dont nous avons parlé ensemble :
Un jour on parlait avec Philip Roth de la natation en piscine, qui se révélait être une passion commune, même s’il pouvait nager davantage que moi et plus vite. Il m’a demandé, “A quoi tu penses quand tu fais tes longueurs ? Je lui ai dit la plate vérité. “Je pense, première longueur, première longueur, première longueur, ensuite deuxième longueur, deuxième longueur, deuxième longueur. Et ainsi de suite”. Ça l’a fait rire. “Tu veux savoir ce à quoi je pense, moi ?” Oui, je voulais savoir. “Je choisis une année. Par exemple 1953. Puis je pense à ce qui s’est passé cette année-là dans ma vie ou dans celle de mon petit cercle d’amis. Puis je poursuis en pensant à ce qui s’est passé à Newark, ou à New York. Ensuite aux États-Unis. Et si je parcours plus de distance et fais plus de longueurs, alors je peux étendre la question à l’Europe aussi. Et ainsi de suite”. Ça m’a fait rire. L’énergie, la portée, la précision, l’étendue, la curiosité, la volonté, l’intelligence. Roth dans la piscine n’était nullement différent de Roth à son bureau de travail.
Eh oui, c’est tout de même remarquable ! Et nous avons commenté. Certaines parmi nous disaient que cela était un attribut féminin de pouvoir faire plusieurs choses à la fois, en l’occurrence, faire ses longueurs en piscine et mener une réflexion détaillée en même temps. Mais au final nous n’avons pas su dire si Philip Roth avait une facette féminine très développée en lui ou si les femmes ont une facette d’écrivain développée en elles !
Et voici enfin, pour finir, les citations que Yassi souhaitait partager avec nous :
Issue de son dernier roman publié, « Némésis » :
Ne vous battez pas contre vous-même. Il y a déjà suffisamment de cruauté dans le monde.
Et extraits de « La tache » :
« Depuis sa plus tendre enfance, tout ce qu’il avait voulu, c’était être libre : pas noir, pas même blanc, mais indépendant, libre. Il ne voulait insulter personne par ce choix… »
« Mais combien de temps l’homme peut-il passer à se rappeler le meilleur de l’enfance. Et s’il profitait du meilleur de la vieillesse ? À moins que le meilleur de la vieillesse ne soit justement cette nostalgie du meilleur de l’enfance. »
Yassi nous a ensuite révélé le nom des lauréats du Prix Man Booker International 2018 puisque nous en avions parlé lors de nos deux dernières rencontres. C’est l’écrivaine polonaise Olga Tokarczuk et sa traductrice Jennifer Croft qui ont remporté le prix (£ 50 000,00 partagées entre elles) pour le roman nommé « Flights » qui n’est pas encore traduit en français mais le sera très probablement d’ici la fin de l’année. En attendant Yassi a dit qu’elle allait le lire en anglais et nous dirait ce qu’elle en avait pensé.
Et puis nous en sommes arrivés à l’actualité locale. Yassi avait suivi les Rencontres Littéraires et Iconiques de la semaine écoulée et s’était passionnée pour le personnage de l’artiste peintre, sculpteur et écrivain Mahi Binebine découvert à cette occasion. La semaine comprenait des projections de documentaires sur les deux écrivains Jean-Noël Pancrazi et Mahi Binebine ainsi que de films, adaptations de leurs romans.
Certaines oeuvres de Mahi Binebine étaient exposées au Bastion de France et lors du déjeuner au Goéland les deux écrivains avaient dédicacé leurs derniers écrits. Yassi nous a montré la dédicace qu’elle avait eu du peintre, une image poignante tracée à main levée en une minute, recouvrant la première page, blanche, du roman « Le fou du roi ». D’autres personnes dans l’assemblée, dont Hélène, avaient suivi les temps forts de ces rencontres et nous avons donc débattu longuement autour de ces écrivains et artistes et leurs démarches. Yassi va consacrer un article à l’oeuvre de Mahi Binebine présentée dans le cadre de ces rencontres littéraires de Porto-Vecchio ; elle ne manquera pas de vous le faire suivre.
Notons que « Le fou du roi » de Mahi Binebine avait été retenu dans la première et la deuxième sélection du Prix Renaudot 2017.
Nous avons longuement digressé sur des sujets et tendances d’actualité puisque nous parlions des associations culturelles et humanitaires de Mahi Binebine et de son épouse. Ne faut-il pas s’inquiéter de ce qui se passe dans le monde, s’interrogeait Hélène en illustrant son propos par le contenu du dernier livre de Dominique Rondeau. Face à tout ce qui ne va pas on peut se réjouir malgré tout des nombreuses initiatives locales qui sont menées partout au monde ; tant d’individus et d’associations oeuvrent pour le bien de l’humanité… et il en a peut-être toujours été ainsi, avons-nous eu envie de conclure.
Yassi nous a ensuite présenté le premier livre dont elle voulait nous parler. Il y a quelques mois elle nous avait parlé de cet écrivain malais, Tan Twan Eng, et de son roman « Le jardin des brumes du soir ». La maison Flammarion, son éditeur français, vient de publier en ce mois de mai le premier roman de l’écrivain malais, extrêmement acclamé dans le monde anglo-saxon, « Le don de la pluie ». Yassi avait été conquise par cet écrit, tout autant que par le précédent. Tout comme dans le « Jardin des brumes du soir » le récit se déroule en Malaise et nous instruit sur une période de l’histoire du pays tout en nous initiant aux arts et philosophies de vie asiatiques dont ceux du Japon. Ici par exemple, nous sommes plongés dans les principes et la pratique de l’Aïkido. A la veille de la seconde guerre mondiale un jeune malais de père britannique et de mère chinoise rencontre un homme japonais qui changera le cours de sa vie, son futur Maître Aikido. Lorsque les japonais déclenchent les hostilités envers le pays le jeune homme est pris entre les traditions chinoises ancrées en lui, le désir de protéger sa famille britannique et sa loyauté envers son maître d’armes. Yassi nous vantait la force de l’écriture de Tan Twan Eng, romancier de très haute volée qui nous plonge dans une nostalgie délicieuse tout au long de son récit et nous transmet la profondeur de la pensée chinoise, de l’esprit stratège japonais et du mélange étonnant qui constitue l’identité malaise.
Simone a ensuite paris la parole pour nous présenter deux livres, tous deux parus très récemment. Le premier est l’oeuvre d’un écrivain sri lankais issu de l’ethnie tamoule, Antonythasan Jesuthasan. Le roman « Friday et Friday » est publié par la belle maison d’édition Zulma sous une de ces couvertures colorées aux motifs géométriques qui les caractérise. Les personnages et leurs histories viennent nous raconter ce pays, sa guerre civile, et la vie des tamouls dans le nord du pays. Malheureusement Simone n’avait pas réussi à entrer dans l’univers du livre et à se familiariser avec l’histoire du lieu. Très modestement elle nous disait que c’était probablement parce qu’elle ne connaissait pas bien cette culture qu’elle n’avait pas perçu les subtilités et reçu les messages du livre.
Elle nous a ensuite parlé d’un autre livre qui l’enchantait absolument et qu’elle n’avait pas encore terminé tant elle prenait plaisir à le savourer lentement. Cette fois il s’agissait d’un univers qui lui était familier et d’un écrivain qui lui est cher, Sylvain Tesson, dont elle nous parlait la dernière fois. Il vient de publier « Un été avec Homère » qui restitue ses chroniques éponymes diffusées sur France Inter l’été 2017. Le livre peut être lu d’un trait ou picoré au hasard des envies. Sylvain Tesson parcourt l’Iliade et l’Odyssée et nous les donne à revivre sous le prisme de cette passion qui lui est propre. Simone partageait avec nous quelques têtes de chapitres, tout un poème en soi : « La guerre, notre mère », « Les chiennes de la démesure », « Le mystère de la beauté pure »… Très assurément elle a donné envie à plus d’un parmi nous de nous y plonger !
Hélène nous a ensuite parlé de « La malédiction d’Edgar » de Marc Dugain, et de « Mécaniques du chaos » de Dominique Rondeau. Nous avions parlé cette année de ces deux livres grâce à Florence et à Chantal qui venaient de les lire. Hélène n’est donc pas rentrée dans le détail des récits en question. Mais elle nous a transmis le questionnement que lui avaient valu ces lectures : « Comment changer le monde ? »… Grande question, de fait ! Et on peut en conclure que ces deux textes ont fait correctement leur travail si l’on s’en réfère à Alberto Manguel qui estime que la littérature n’est pas là pour apporter des réponses mais pour mettre en lumière des questions.
Ainsi la transition avait été faite pour passer au livre dont Monique voulait nous parler : « Le Lambeau » de Philippe Lançon. Nous avions entendu parler de ce livre. Yassi disait avoir entendu ses critiques littéraires favoris recommander énergiquement ce livre, mais elle avait craint…
Philippe Lançon n’est autre que le journaliste de Libération qui était présent à la réunion fatale de Charlie Hebdo, rescapé de l’attentat de janvier 2015. Il est en vie mais tel un blessé de guerre il perd la moitié inférieure du visage. Après une intervention chirurgicale de quatre heures il subira encore 22 passages au bloc. Ce livre est le récit de cette période, en commençant par la période de pré-attentat, en passant par l’attentat vécu et en s’étendant sur les mois d’hospitalisation qui s’en sont suivi. Mais ce n’est pas cela que nous a raconté Monique. Et elle nous a permis de comprendre en quoi ce livre était sublime et que l’on pouvait s’y plonger sans craindre le gore ou le pathos. C’est une oeuvre littéraire, et le récit de la transformation d’un homme. Le récit est narré avec détachement, sans se vanter de détachement, simplement l’auteur restitue la manière dont son cerveau lui a permis de vivre et de traverser ces épreuves, tout comme s’il était « hors » de lui-même, qu’il voyait ces événements, agissements, épreuves, de l’extérieur. Et puis il a pour compagnon les textes, les grands classiques de la littérature, ces écrits qui ont fait sa vie avant et qui vont lui permettre de la refaire de nouveau. Et puis il relativise : autour de lui, dans ces hôpitaux, il y a des malades, des hommes et des femmes qui tentent d’échapper à la mort ; lui, n’est pas malade. Et il pense, et il ressent, et il dit « Je n’ai pas de chagrin. Je suis le chagrin. » Lire les Thomas Mann et les Proust, écrire chaque jour, auraient représenté le meilleur soutien pour Philippe Lançon durant cette période éprouvante où il lui fallait se transformer pour devenir ce nouvel être, à même d’accepter cette nouvelle vie. Là encore, remarquait Yassi, la phrase de Deleuze mise en exergue plus avant s’appliquait: « On n’écrit pas pour se raconter mais pour devenir autre chose. »
Monique avait lu aussi le dernier Joël Dicker. Non, elle n’a pas cherché à nous convaincre de le lire ! Et parmi les présents à notre cercle ce jour-là tous ceux qui l’avaient lu ont été d’accord au sujet de Dicker. Non ce n’est pas un grand écrivain, et ses romans, bien que traduits en toutes langues et affichés en haut des palmarès de ventes ne sont pas pour autant remarquables.
A ce point de notre club de lecture Yassi a repris la parole pour nous parler comme d’habitude des autres livres qu’elle souhaitait nous recommander. Mais un peu à reculons, parce que nous savions qu’Yvette allait nous rejoindre et Yassi ne souhaitait pas parler de La Rose de Saragosse avant son arrivée. Eh oui, il s’agit du livre que Simone nous avait merveilleusement présenté le mois dernier. Yassi s’était précipité pour le lire à sa suite, et tout comme Simone elle avait été absolument charmée. Ayant croisé Yvette lors des Rencontres littéraires récentes elle avait appris qu’elle n’était pas la seule à l’avoir lu. Nous n’avons pas pu nous empêcher de dire quelques mots malgré tout et de faire l’éloge de cette découverte en attendant l’arrivée d’Yvette.
Mais en attendant Yassi nous a parlé de deux autres livres, chacun d’un genre particulier et propre à lui-même. Un livre fantastique de l’écrivain et psychiatre espagnol José Carlos Somoza et un récit délicieux de Tove Jansson. Les romans de Somoza, je les lis tous, nous disait Yassi. Toujours étranges, futuristes, fantastiques, ce sont des textes d’une grande intelligence qui s’appuient en général sur des théories scientifiques récentes que l’on parvient enfin à saisir. Elle citait et détaillait « La théorie des cordes » du même auteur et nous vantait les mérites de l’écrivain. Cette dernière publication, « Le mystère Croatoan » n’avait pas failli à la règle et l’avait instruite sur les théories et découvertes scientifiques des éthologues et leurs études de comportements des animaux.
Tove Jansson (1914-2001), est une écrivaine, peintre et illustratrice finlandaise, très connue pour son oeuvre illustrée « Les Moumines ». Simone a réagi en nous parlant un peu plus avant des Moumines et des personnages poétiques qui s’y trouvent. Lars Jansson, le frère de Tove, a repris les Moumines à sa suite nous disait Yassi qui venait de lire « Le livre d’un été ». Récit charmant, drôle et tout en finesse ce texte raconte les épisodes de vacances partagées entre une petite fille et sa grand-mère. Le livre peut se lire dans l’ordre dans lequel il est écrit mais l’on peut tout aussi bien ouvrir n’importe quel chapitre et se régaler des aventures mises en lumière. Le récit s’avère attachant et intelligent ; l’écrivaine dit d’ailleurs s’être inspirée des personnages de sa fille et de sa mère pour construire ce texte.
Yvette est arrivée pendant que nous parlions de Tove Jansson. Nous lui avons laissé le temps de reprendre son souffle et alors elle nous a en effet parlé à son tour de « La Rose de Saragosse » de Raphaël Jerusalmy. Elle nous a ensuite parlé avec force conviction de « My Absolute Darling », le premier roman de Gabriel Tallent qui a conquis le lectorat américain à sa sortie l’année dernière. Arrivé en France et dans les autres pays d’Europe il remporte les mêmes critiques et éloges. L’histoire racontée a beau être dure, le talent de l’écrivain en fait un chef d’oeuvre, et Yvette confirmait. Car oui, c’est l’histoire d’une adolescente qui vit avec son père. Elle est entraînée par lui pour savoir se défendre comme un militaire et elle est en effet extrêmement habile dans le maniement des armes. Mais l’on comprend progressivement l’inceste qu’elle vit, au moment où elle-même commence à réaliser que l’amour fort que lui manifeste son père n’est pas tout à fait normal. La suite du récit était le cheminement vers sa libération, et pour le lecteur celui de mieux percer la situation, les personnages et la problématique de fond abordée par l’auteur. Notons que le roman est publié en France par les éditions Galmeister, cette autre maison que nous aimons tant pour leur choix d’oeuvres qui savent raconter la nature…
Pour clôre le club de lecture après avoir abordé tant de livres et de récits poignants, nous nous sommes posé la question de notre prochaine réunion. Les activités de la bibliothèque s’arrêtent fin mai mais malgré tout la bibliothèque était prête à nous accueillir encore une fois. Comme l’année dernière nous avons décidé de maintenir une dernière rencontre en juin si nous avions un minimum de quatre participants. Parmi les personnes présentes nous avons eu confirmation de ce nombre et un peu plus encore. La date du prochain club de lecture est fixé au 22 juin 2018 avant notre pause habituelle durant l’été.
Voici les articles de Kimamori que vous pourrez lire sur les livres évoqués dans ce compte-rendu :
– Le don de la pluie, de Tan Twan Eng,
– Le jardin des brumes du soir, de Tan Twan Eng,
– La rose de Saragosse, de Raphaël Jerusalmy,
– Le mystère Croatoan, de José Carlos Somoza,
– Le livre d’un été de Tove Jansson.
Vous pourrez écouter les émissions radiophoniques évoquées qui retracent l’oeuvre de Philip Roth en cliquant ici :
– Les chemins de la philosophie, France Culture,
– La Compagnie des auteurs, France Culture.
Vous pourrez lire l’intégralité de l’article rédigé par Zadie Smith sur Philip Roth, publié dans le New Yorker et traduit par Yassi en français dans cet autre article.
Vous pourrez écouter les chroniques de Sylvain Tesson sur France Inter qui ont donné lieu à son dernier livre, « Un été avec Homère » en cliquant ici.
Parmi les titres évoqués dans ce compte-rendu, les livres suivants sont disponibles à la bibliothèque de Porto-Vecchio :
– La rose de Saragosse de Raphaël Jerusalmy,
– La tache de Philip Roth,
– Némésis de Philip Roth,
– La malédiction d’Edgar de Marc Dugain,
– Mécaniques du chaos de Dominique Rondeau.
Les illustrations présentées dans cet article, hormis les couvertures de livres et photos d’écrivains, sont les oeuvres de :
– Peinture / Calligraphie de Marta Cortese,
– Photographie de Philip Roth prise par Philip Montgomery en janvier 2018,
– Illustration de Philip Roth par Tom Bachtell.