Le sens de Kimamori
et mes lectures de ce mois-ci !
Dans un panier de fruits on présente de tout. En été la variété de fruits réunis sera encore plus étendue. Qu’est-ce qui rapproche un pamplemousse d’une fraise, une figue du kiwi ? Ni leur saveur ni leur couleur ne leur permettrait de se réunir et ce n’est pas leur provenance qui à priori invite à les rassembler. Mais puisqu’ils se rangent tous sous une catégorie commune « fruit », ils s’assemblent dans un même plat. Les invités piocheront et se serviront comme bon leur semble, sucré ou acidulé, jaune ou vert que chacun y trouve son bonheur…
Vous en avez l’habitude, je m’efforce de méditer sur le point commun de mes lectures mensuelles. Car s’ils me sont arrivés entre les mains à ce moment-là, si j’ai décidé de m’orienter vers leur lecture aujourd’hui et pas demain, cela doit nécessairement me parler de moi, me renseigner sur ma vie aujourd’hui, son contenu, sa saveur, les apprentissages qu’elle me réserve.
Ce mois-ci le seul point commun est « fruit ». En l’occurrence « livre ». Et plus précisément le « fruit livré » qui se nomme Kimamori et que je m’apprête à lancer !
Je lis les dernières nouveautés, je lis même certains livres qui ne me plaisent pas, je lis en français, mais aussi en anglais, pour m’informer de tel livre qui vient d’être sélectionné pour le prochain prix littéraire anglo-saxon Man Booker Prize. Je me replonge dans des écrits plus anciens, ou dans un récit qui ennuierait tout le monde mais dont j’ai besoin pour apporter une cohérence à la saveur de fond « bon thé » dont j’aimerais que ce blog regorge. Alors le point commun de mes lectures, finalement, n’est autre que la notion de partage. J’aimerais partager avec vous mes lectures, partager mes envies goulues de lire !
L’appétit vient en mangeant, alors passons à table, et voici le menu du jour :
- Bernadette a disparu de Maria Semple,
- À la légère de Michel Déon,
- Dur, dur de Banana Yashimoto,
- En même temps toute la terre et tout le ciel de Ruth Ozeki,
- How to get filthy rich in rising Asia de Mohsin Hamid,
- Le maître de thé de Yasushi Inoue,
- La femme en rouge et autres nouvelles d’Andrée Chedid,
- Nocturne indien d’Antonio Tabucchi.