J’ai lu le dernier livre d’Yves Ravey avec plaisir, sans effort. Un sentiment aérien se dégage du récit alors que c’est écrit sous un mode bien terre à terre. Chaque chose est appelée par son nom. On ne s’attache qu’aux faits palpables. Les comiques de situation s’en mêlent, le suspens s’invite à grands pas… et tout cela autour d’un personnage qui m’a fait étrangement penser à celui de l’Etranger de Camus !
Marcello Martini vit au Liberia. Après dix-sept ans d’absence il revient en France pour trois jours, parce que sa tante lui a coupé les vivres, parce qu’elle souhaite qu’il l’accompagner chez le notaire. Le roman nous raconte ces trois jours en question. Et comme au théâtre ces trois jours vont nous permettre de visionner l’histoire de la vie du personnage, de celle de sa tante, de son ex-femme, de son ex-associé, et de leur univers à tous.
En dire plus serait trop dire. Alors je m’arrête là. Mais si vous voulez en savoir un brin plus, n’hésitez pas à lire l’excellent article de En attendant Nadeau sur ce roman de la rentrée.
Trois jours chez ma tante
Yves Ravey
Les éditions de minuit, 2017