C’était donc par là qu’il fallait commencer, me suis-je exclamée, par devers moi, dès l’abord de ma lecture. Car, comme vous le savez « Cent ans de Solitude », ne m’est pas accessible, depuis toujours et malgré mes maints efforts renouvelés. Mais, Ah ! Ce livre-ci… Ciel! Qu’il est parfait…
Gabriel García Marquez reçut le Prix Nobel de littérature et ce n’est pas facile après un tel succès de produire une grande oeuvre. Mais c’est bien ce qu’il fit, comme si en guise de remerciement à ses lecteurs il désirait leur offrir un beau cadeau avec ce récit hors du temps.
Nous sommes plongés ici dans une grande histoire d’amour, extra-ordinaire. Les personnages, leur personnalité et leur persévérance font de ce livre un classique car il est de plus en plus rare de rencontrer une telle aventure romanesque de nos jours, tant dans la réalité que sortie de la plume d’un écrivain. Une si longue, et si brève cinquantaine d’années durant lesquelles nous accompagnerons une femme sublime et un homme surprenant pour découvrir leur histoire et avoir la preuve que la vie est bien grande ! Le livre est lent, les protagonistes dignes, l’analyse des sentiments, des émotions, des prises de décisions, et des travers de l’être humain remarquables. Le cœur de l’homme, de la femme, à tout âge, est exploré par ce très grand Gabriel García Marquez. J’ai été plus qu’heureuse de lire cette œuvre qui me vient encore une fois de la bibliothèque de ma sœur. Voyez-vous, c’est une jeune indienne, libraire à Dubaï, qui lui aura conseillé ce livre, aux côtés de « La route de la faim » de Ben Okri, que j’ai également dévoré et adoré ! Vive les libraires. Et vive la plume colombienne.
Si vous lisez ce livre et l’appréciez, je vous recommande alors aussi un livre plus récent, d’Isabel Allende, L’Amant japonais.
L’AMOUR AUX TEMPS DU CHOLÉRA
(Love in the Time of Cholera)
Gabriel García Marquez
Traduit de l’espagnol par Annie Morvan
Éd. Grasset, 2009 (1ère édition 1987, v.o. 1985)